Les systèmes alimentaires et agricoles, aujourd'hui encore très inégalitaires à tous les échelons spatiaux, ont pour ambition de nourrir les populations, mais ils contribuent activement au changement climatique et plus largement, au changement global : émissions de gaz à effet de serre (utilisation d’engins agricoles, transport…), destruction des écosystèmes naturels (déforestation, recul des zones humides…), appauvrissement des sols, dégradation des ressources en eau souterraines et de surface, pollution de l’air (usage de pesticides par exemple), perte de biodiversité...
L’alimentation et l’agriculture font ainsi partie des causes du changement climatique, tout en étant victimes de ses conséquences : évolution de la phénologie des plantes avec la hausse de la température moyenne, vulnérabilité accrue avec l’augmentation de
la fréquence et de l'intensité des événements climatiques extrêmes (vagues de chaleur, sécheresses, pluies intenses, gel tardif…), baisse des ressources en eau, érosion de la biodiversité… Pour réduire leur vulnérabilité et renforcer leur résilience, il est nécessaire de réinventer les modes de production et de consommation, de la terre à l’assiette. En ce sens, certains acteurs des filières alimentaires et agricoles font évoluer leurs pratiques pour protéger le climat, les agroécosystèmes, la santé humaine... et, parallèlement, des consommateurs privilégient, par exemple, les circuits courts, les aliments de qualité, un régime alimentaire moins carné.
Pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires et agricoles, le GREC-SUD met à disposition un cahier thématique, des articles, des outils...