Bilan annuel 2023

​UNE ANNÉE 2023 TRÈS CHAUDE ET GLOBALEMENT SÈCHE

Une année encore caractérisée par des températures très supérieures à la normale (période 1961-1990) : l’anomalie atteint +1,9 °C pour les températures minimales et +2,8 °C pour les températures maximales. Dans la région, la température annuelle moyenne est la plus élevée après 2022. Depuis 1986, la moyenne annuelle des températures minimales est systématiquement supérieure à la normale. Pour les températures maximales, seule l'année 1996 présente une anomalie légèrement négative. La tendance au réchauffement climatique à l'échelle régionale est très nette depuis près de 40 ans.

Les précipitations annuelles en 2023 sont déficitaires par rapport à la normale (-16 %). Seuls les mois de mai, juin, octobre et décembre sont excédentaires (juin étant très excédentaire ce qui a permis d’éviter une intense sécheresse comme en 2022). La situation hydrologique à l’échelle régionale a été tendue toute l’année, suite à une année 2022 déjà très sèche. La situation s’est toutefois améliorée en fin d’année, mais elle reste fragile en montagne et sur les plateaux karstiques du centre de la région.

En France, l’année 2023 se classe « au deuxième rang des années les plus chaudes » (après 2022), selon Météo-France. Les précipitations sont conformes à la normale, mais ce constat cache de fortes hétérogénéités spatiales : sur le littoral méditerranéen, par exemple, les précipitations ont été très déficitaires.

À l’échelle mondiale, l’année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée, selon les données collectées par le programme européen Copernicus.

TEMPÉRATURES MINIMALES

TEMPÉRATURES MAXIMALES

PRÉCIPITATIONS

Nous remercions Météo-France pour la fourniture des données et plus
particulièrement, les équipes impliquées dans la mise en forme des graphiques

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